Il s’agit du projet de loi fixant le nombre de députés des cercles du nord du Mali, une émanation du Ministère de l’Administration, donnait 30 députés pour les 5 régions qu’ATT a prévues dans son nouveau découpage administratif du territoire. Sur les 30 députés, le projet de loi accorde 22 députés issus des communautés touarègues et arabes et seulement 8 pour les communautés noires, dont les bellas. En clair, l’Etat avait prévu qu’une minorité de 5% de la population gouvernerait une majorité de 95%. C’est pourquoi l’adoption du projet de loi, qui ne faisait pas l’unanimité, avait maintes fois été remise à plus tard avant que le coup d’Etat du 22 mars ne vienne, en messie, y mettre un coup de frein magistral, a révélé le député Codem de Goundam, Alhassane Abba que nous avons rencontré.
jeudi 31 mai 2012
lundi 28 mai 2012
Le MNLA n’existe (encore) que par les medias français
Depuis plusieurs mois, pour ceux qui résident en France ou regardent certaines chaines de télévisions nous assistons à un certains cirque médiatique.
En effet nous voyons deux voir trois personnages se succeder sur les plateaux télévisés, il s’agit dans un premier temps de Mossa ag Assarid, écrivain à temps partiel, ayant fait ses études à Bamako, il profite du jumelage avec la ville d’Angers pour venir y faire ses études supérieures.
vendredi 25 mai 2012
jeudi 24 mai 2012
mercredi 23 mai 2012
Mali : Le chef de la junte désigné "président de la transition" par ses partisans
Les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo,
auteur du coup d`Etat du 22 mars ayant renversé le régime d`Amadou Toumani
Touré (ATT), l`ont désigné mardi 22 mai "président de la transition" en lieu
et place de Dioncounda Traoré.
Réunis depuis lundi, 21 mai, à Bamako en "convention", les membres de la Coordination des organisations patriotiques du Mali, (Copam, pro-putsch), ont "décidé d`instituer président de la transition le capitaine Amadou Sanogo", précise une résolution de cette "convention".
Elle précise que sa "mission prioritaire" sera "le recouvrement de l`intégrité du territoire avec l`ensemble de l`armée, du peuple malien et des pays amis épris de paix". Le coup d`Etat du 22 mars a précipité la chute du nord du Mali, contrôlé depuis près de deux mois par des groupes armés, dont des islamistes,
La période de transition d`un an a débuté mardi et est dirigée par l`ancien président de l`Assemblée nationale sous le régime ATT, Dioncounda Traoré, blessé lundi dans son bureau à Bamako par des partisans du coup d`Etat du 22 mars, opposés à son maintien au pouvoir.
Sa désignation comme président de la transition au-delà des 40 jours constitutionnels suivant son investiture du 12 avril, faisait suite à un accord trouvé dimanche entre lui-même, le capitaine Sanogo et les médiateurs de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
En vertu de cet accord qui fixe la transition à un an, le capitaine Sanogo qui avait accepté le 6 avril de rendre le pouvoir aux civils, mais dont les hommes restaient influents à Bamako - obtient le rang d`ancien chef d`Etat avec tous les privilèges liés à cette fonction, indemnités, logement, gardes, voiture.
Il n`avait pas réagi mercredi matin à la décision de ses partisans de le nommer président de la transition en lieu et place de Dioncounda Traoré.
mardi 22 mai 2012
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